Facteurs Corporels

La qualité d'un échauffement dépend de quatre facteurs au plan physiologique :

  • Fabriquer réellement de la chaleur : la température du corps ne s’élève que si la puissance musculaire fournie dépasse 50 W. L’intensité doit donc être suffisamment élevée. Le niveau de sudation, très variable d’une personne à l’autre, n’est pas un indice suffisant d’un bon échauffement. La fréquence cardiaque, plus significative, devrait être maintenue entre 140 et 160 battements cardiaque par minute (Bramford, en 1985, préconise une FC proche de 140 bpm, alors que Francks, en 1991, propose une intensité comprise entre 60 % et 80 % de la capacité normale).
  • Conserver la chaleur : le refroidissement du corps s’opère notamment par radiation (le corps rayonne des infrarouges.), et par évaporation (la transpiration).
  • S’échauffer progressivement : sans arriver à l'épuisement (en conservant « l’état de fraîcheur »), l’enchaînement des exercices doit permettre une augmentation progressive de l’intensité jusqu’au début de la séance.
  • Alterner le travail : il est déterminant, tant sur le plan physique que psychologique, d’alterner les exercices, de mettre de la variété dans son échauffement, de mêler des exercices sollicitant le système cardio-respiratoire, et des exercices des différents groupes musculaires et articulations, exercices globaux et analytiques.

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Modifié le: mardi 20 mars 2018, 12:53