Themen dieses Kurses
- Allgemeines
- COURS
COURS
PROBABILITÉ
Notion de probabilité (rappel)
Cardinal, complémentaire
C’est un ensemble E fini est le nombre d'éléments de cet ensemble. On le note Card E
Intersection de deux ensembles :
L'intersection de deux ensembles A et B est formée des éléments qui sont communs aux deux ensembles, c'est à dire qui appartiennent à l'un ET à l'autre des ensembles A et B.
On écrit : A∩B et on lit A " inter " B
De manière symbolique, A∩B={x tels que x\( \in \)A et x\( \in \)B}
Réunion de deux ensembles :
La réunion de deux ensembles A et B est formée des éléments qui appartiennent à l'un OU à l'autre des ensembles A et B. OU AUX DEUX
On écrit : AUB et on lit A " union " B
De manière symbolique, AUB ={x tels que x\( \in \)A ou x\( \in \)B}
Propriété : Soit A et B deux ensembles finis.
Alors : Card(AUB)=Card(A)+Card(B)-Card(A∩B)
Preuve : Lorsqu'on additionne card A et card B on compte deux fois les éléments de A∩B
Complémentaire d’un ensemble :
Le complémentaire d'une partie A d'un ensemble E est constitué de tous les éléments de E n'appartenant pas à A.
Le complémentaire de A est noté CA , AC , CA. En cas de risque de confusion, si l'on veut préciser que l'on parle du complémentaire de A dans E , on note CEA
Si A est différent de l'ensemble vide et de E , alors A et AC forment une partition de l’ensemble E.
Vocabulaire de base des probabilités
Définitions et notation:
** On appelle Expérience aléatoire toute expérience réalisée suivant un protocole expérimental précis et reproductible à l'identique.
Chaque répétition est appelée une épreuve.
** L’ensemble des résultats possibles est appelé Univers des possibles (ou des éventualités, ou des issues), et est souvent noté Ω.
**On appelle événement toute partie de l’univers des possibles.
Si l’événement est réduit à une seule issue, on dit qu’il est élémentaire.
Notion de probabilité
** Définir une probabilité, liée à une expérience aléatoire, c’est associer à chaque événement un réel de l’intervalle [0 ;1]
** La somme des probabilités des événements élémentaires soit égale à 1
**La probabilité d’un événement soit égale à la somme des probabilités des événements élémentaires qui le composent.
**Une probabilité p est donc une fonction définie sur l’ensemble des événements, à valeurs dans [0 ;1]
n-uplet
Pour n > 0, notons a1 le premier élément, a2 le deuxième élément, …, an le n-ième élément, le n-uplet s'écrit : (a1,a2,…,an).
Alors le 0-uplet s'écrit ().
L'égalité des n-uplets se définit par :
(a1,a2,…,an) = (b1, b2,…,bn) ↔a1 = b1 et a2 = b2 … et an = bn.
Un n-uplet d'éléments d'un ensemble E est un élément de sa n-ième puissance cartésienne En : un 1-uplet est un élément de E, un 2-uplet est un couple (ou doublet) et un 3-uplet est un triplet ; un 4-uplet est un quadruplet, un 5-uplet est un quintuplet, etc.
Plus généralement, si E1, …, En, sont des ensembles, alors l'ensemble des n-uplets (a1,a2,…,an) où a1 appartient à E1, …, an appartient à En, est le produit cartésien de ceux-ci, noté E1 × … × En.
Univers
C’est l'ensemble de toutes les issues (résultats) qui peuvent être obtenues au cours d'une expérience aléatoire. Souvent noté Ω, U ou S
Evénement
Un événement lié à une expérience aléatoire est un ensemble dont les éléments sont des résultats possibles pour cette expérience (c'est-à-dire un certain sous-ensemble de l'univers lié à l'expérience). Un événement étant souvent défini par une proposition, nous devons pouvoir dire, connaissant le résultat de l'expérience aléatoire, si l'événement a été réalisé ou non au cours de cette expérience.
Mathématiquement, un événement est un ensemble appartenant à une σ-algèbre ß d'un espace probabilisable (Ω, ß). Si l'événement est constitué d'un seul élément, on parle alors d'un événement élémentaire.
Tribu ou σ-algèbre ou rarement corps de Borel
Soit X un ensemble. On appelle tribu (ou σ-algèbre) sur X, un ensemble X A de parties de qui vérifie :
1. A n'est pas vide
2. A est stable par complémentaire
3. A est stable par union dénombrable.
Espace probabilisable
Un espace probablisiablee est un couple (Ω, ß) constitué d'un ensemble Ω et d'une tribu ou σ-algèbre ß sur Ω. Il permet une modélisation qualitative d'une expérience aléatoire.
L'ensemble Ω est appelé l'univers lié à l'expérience, et les éléments de ß sont appelés les évènements liés à l'expérience.
Espace probabilité
Un espace de probabilité(s) ou espace probabilisé est construit à partir d'un espace probabilisable en le complétant par une mesure de probabilité : il permet la modélisation quantitative de l'expérience aléatoire étudiée en associant une probabilité numérique à tout événement lié à l'expérience. Formellement, c'est un triplet (Ω, A, P) formé d'un ensemble Ω, d'une tribu ou σ-algèbre A sur Ω et d'une mesure P sur cette σ-algèbre tel que P(Ω) = 1.
L'ensemble Ω est appelé l'univers et les éléments de A sont appelés les événements. La mesure P est appelée probabilité ou, mieux, mesure de probabilité, et pour un événement A de A, le nombre réel P(A) s'appelle la probabilité de l’événement A.
Ce qui précède est une formulation extrêmement condensée des axiomes des probabilités.
Remarquons que lorsque Ω est infini non dénombrable, n'importe lequel de ses sous-ensembles n'est plus nécessairement un événement : en effet, dans ce cas précis, la tribu des événements est choisie strictement incluse dans l'ensemble des parties de l'univers
Axiomes des probabilités
Premier axiome
Pour tout événement A : 0\( \leq \)P(A)\( \leq \) 1
C'est-à-dire que la probabilité d'un événement est représentée par un nombre réel compris entre 0 et 1.
Deuxième axiome
Ω désignant l'univers associé à l'expérience aléatoire considéré e,
P(Ω)=1
C'est-à-dire que la probabilité de l'événement certain, ou d'obtenir un quelconque résultat de l'univers, est égale à 1. Autrement dit, la probabilité de réaliser l'un ou l'autre des événements élémentaires est égale à 1.
Troisième axiome
Toute famille dénombrable d'événements deux à deux disjoints (on dit aussi : deux à deux incompatibles), A1,A2, ............... satisfait : P(A1UA2U......)=
.
C'est-à-dire que la probabilité d'un événement qui est la réunion (dénombrable) disjointe d'événements est égale à la somme des probabilités de ces événements. Ceci s'appelle la σ-additivité, ou additivité dénombrable (si les événements ne sont pas deux à deux disjoints, cette relation n'est plus vraie en général).
Conséquences
À partir des axiomes, se démontrent un certain nombre de propriétés utiles pour le calcul des probabilités, par exemple :
\( \rightarrow \) P(Ø)=0
\( \rightarrow \) Si A, B sont deux événements incompatibles (ou disjoints), alors P(AUB)=P(A)+P(B)P ( A
\( \rightarrow \) Plus généralement, si (Ak)1\( \leq \)k\( \leq \)n est une famille d'événements 2 à 2 incompatibles, alors 1 ≤ k ≤ n A k ) = ∑ 1 ≤ k ≤ n P ( A k ) . {\displaystyle \mathbb {P} \left(\bigcup _{1\leq k\leq n}A_{k}\right)=\sum _{1\leq k\leq n}\mathbb {P} (A_{k}).}
\( \rightarrow \) P(B\A)=P(B)-P(A∩B) Cette relation signifie que la probabilité que B se réalise, mais pas A, est égale à la différence P(B)-P(A∩B). Cette relation découle de ce que B est réunion disjointe de P(A\B)et de P(A∩B)
\( \rightarrow \) En particulier, si(A\( \subset \)B), alors P(A)\( \leq \)P(B)
C'est la propriété de croissance de la probabilité. En effet, dans le cas particulier où (A\( \subset \)B), la propriété précédente s'écrit P(B\A)=P(B)-P(A)où le premier terme est clairement positif ou nul.
\( \rightarrow \) Dans le cas particulier où B=Ω cela donne que, pour tout événement P(Ω\A)=1-P(A)
Ceci signifie que la probabilité pour qu'un événement ne se produise pas est égale à 1 moins la probabilité pour qu'il se réalise ; cette propriété s'utilise lorsqu'il est plus simple de déterminer la probabilité de l'événement contraire que celle de l'événement lui-même.
\( \rightarrow \)Pour tous événements A,B
P(AUB)= P(A)+P(B)-P(A∩B)\( \leq \) P(A)+P(B)
Ceci signifie que la probabilité pour que l'un au moins des événements A ou B se réalise est égale à la somme des probabilités pour que A se réalise, et pour que B se réalise, moins la probabilité pour que A et B se réalisent simultanément. De même,
\( \rightarrow \) Ces deux dernières formules sont des cas particuliers (n=2,3) du principe d'inclusion-exclusion qui porte parfois le nom de "formule du crible de Poincaré":
qui donne la probabilité de la réunion de n ensembles non nécessairement disjoints.
\( \rightarrow \) Par récurrence, l'inégalité obtenue pour n=2 se généralise :
- COURS VERSION PDF
- EXERCICES